Pourquoi sommes-nous malheureux ?

Pour une seule raison !

Il faut d’abord être convaincu que la loi du changement ou de l’impermanence soit à l’œuvre tout le temps. Notre corps change, les montagnes changent, les autres changent, nos émotions et pensées changent. Pourquoi ces changements ? Tout simplement parce que des milliards et milliards de causes entraînent des effets différents et cela crée le changement

Il y a à l’œuvre une deuxième loi dans la manifestation : la loi de l’équilibre. Lorsque, par exemple, nous ouvrons une porte entre deux pièces (l’une froide et l’autre chaude) cela va entraîner un changement ou un déséquilibre de la situation ambiante présente. Tout naturellement un nouvel équilibre doit être trouvé et l’air froid se mélange à l’air chaud et une nouvelle température moyenne s’installe. Autre exemple : si vous payez les consommations d’un ami au bistrot, cela crée un déséquilibre psychologique chez lui et il ressentira le besoin de payer la prochaine fois. S’il ne le fait pas pour une raison ou une autre, il devra oublier éventuellement cet événement afin de retrouver un équilibre psychologique ! Cette recherche naturelle d’équilibre crée le mouvement et donc le changement.

Nous n’acceptons pas la loi du changement lorsque ce changement nous parait défavorable.

Être malheureux, c’est refuser le changement. Pourquoi souffrons-nous plus précisément ? Le changement s’impose, nous n’y pouvons rien. Ce sentiment d’impuissance crée la souffrance. Ce que nous aimons finit par disparaître, selon cette même loi, et alors nous le refusons. Cela n’a rien à voir avec les refus de choix. Ceux-ci concernent l’avenir ; je ne souhaite pas que cet événement perdure ! Complètement légitime. Mais parfois, les changements se font et à d’autres moments, malgré notre espoir et nos actions, rien ne change (du moins provisoirement).

L’art d’être heureux se trouve donc uniquement dans notre capacité à nous adapter à ces changements. L’art d’être heureux ne se trouve pas dans des conditions qui seraient favorables alors que d’autres seraient la cause de notre souffrance. Être heureux, c’est comme l’histoire du roseau et du chêne de La Fontaine : devant une terrible tempête, le roseau se plie, mais ne rompt pas ; le chêne, en revanche, résiste et finit par être déraciné !

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